Vous êtes vous déjà demandé ce que vous répondriez à vos jeunes
moussaillons le jour -inévitable- où tombera cette fameuse question : "dis,
comment on fait les Blue-Djinn ?"
Inutile de vous réfugier derrière le classique "j'sais pas, vas voir ta
mère !" ou sa variante nautique "vas voir Badets !". Lisez plutôt :
Il était une fois, dans un beau hangar tout blanc, un petit moule noir. Dans
ce grand hangar blanc on ne remarquait que lui. Il faut dire que dans la famille
polyester on voyait tout en blanc ! Alors forcément il attirait l'attention.
"Lorsqu'il fût bien brillant …"
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Des attentions, il n'en manquait pas : toute la journée, on l'avait lustré,
poli, astiqué. A coup sûr un grand événement se préparait. Lorsqu'il fût bien
brillant, on le badigeonnât de cire ce qui rendit sa peau plus lisse qu'aucun
autre moule ne le fût jamais. Pas même le cousin Téfal, la star de la famille,
qui se pavanait parfois à la télévision
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Le petit moule noir, lui, était bien plus discret. Pourtant il pouvait se vanter
d'en avoir fait rêver plus d'un ! Et dans ses reflets bleutés, il revoyait
passer chacun des 300 Blue-Djinn qu'il avait mis au monde… |
Tiens, le tout premier : un petit filou qui cachait son droit d'aînesse
derrière un numéro 10.
Pourquoi pas le 1 ? Excès de
modestie ! Mais son prénom ,"Libellule", flottait toujours à Hourtin.
Et puis le 15 qui partait à la dérive,
et le 16…Ah, celui-là, c'est un fameux !
Bien mieux qu'un magicien, c'est un vrai transformiste. Que dis-je ? Une
star ! "Bertrania 3", avec toutes ses options, on aurait du l'appeler "Djinn
007".
Le 23, "Belle Pinoche" vivait à
Tahiti. |
"Le petit moule souriait …"
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