Bulletin N°6

 

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5 décembre 1997

Bulletin de l'AsPro Blue Djinn.

N° 6

 

Avant les fêtes: un dernier effort

Pour mériter le festin de Noël, il faut au prélable hiverner soigneusement le BIue Djinn.

Bonnes fêtes à tous - Meilleurs voeux nautiques.

Bon, le bateau est sur sa remorque, peut être pas tout à fait bien dans ses lignes si, comme moi, vous l'avez sorti de l'eau par un fort vent de travers.

L'hivernage commence par un abondant rinçage pour éliminer le sel et, tant qu'on y est, un coup de Karcher sur les oeuvres vives pour préparer l'application de la couche d'antifouling de la prochaine saison. Les écoutes sont plongées dans l'eau douce et les voiles débarassées à grande eau du sel et du sable qui mettent à mal les coutures.

Le rail de grand-voile sur le mât mérite un peu de suif et les réas des poulies une dose de silicone en bombe.

Les plus courageux (pas moi) ôtent les drisses (en n'oubliant pas de fixer énergiquement le fantôme qui les remplacera). Les moins disponibles enduisent les drisses d'une substances hydrofuge qui les rendra moins vulnérables au froid et au gel.

Le safran est démonté ainsi que l'échelle de bain. Les amoureux du bois les ponceront et les verniront ainsi que les portes de cabine. Moi, je suis très lasure adieu les vernis à refaire plusieurs fois par an! On met le bois à nu, on met £ à s couches d'une lasure couleur exotique peu sensible aux UV. L'année suivante, un coup d'éponge et une nouvelle couche de lasure protègent le bois sans entretien pendant plusieurs années...

Seule ma superbe barre en teck et les mains courantes sont traitées à l'huile de lin pour leur garder une belle teinte blonde (attention, l'huile de lin abime le gel coat: ayez un chiffon à la main ou le geste précis).

L'intérieur est lavé de fond en comble après avoir aspiré le sable. Si la place manque pour stocker les matelas dans la maison, il faut les hiverner sur la tranche pour faciliter la circulation de l'air et disposer un humidivore dans la cabine.

Cest le moment d'inspecter la coque et de masquer toute craquelure de gel coat ou toute rayure provoquée par un échouage (ou un échouement...). On attendra des températures plus clémentes pour réparer la peau du bateau afin de prévenir l'osmose.

Les plus chanceux hiverneront leur canote sous un hangar. La coque séchera plus vite et, pour ceux qui ne l'auraient pas fait à l'achat, la coque sera prête au printemps pour £ ou S couches de peinture époxy sous la flottaison qui constitueront la meilleure garantie contre l'hydrolyse du polyester.

Les plus soigneux détendront les sangles qui fixent le bateau sur la remorque afin d'éviter les déformations de la coque ou du liston de caoutchouc.

La remorque mérite elle aussi quelques égards. Mettre l'essieu sur cales évite la déformation de la carcasse radiale des pneus qui seront remisés dans le garage. Les moyeux très exposés à la corrosion si par mégarde ils ont trempé dans l'eau de mer, seront démontés, vérifiés, graissés. Le frein à inertie sera copieusement tartiné de graisse.

Quant au moteur hors-bord, on ose ou on n'ose pas. Les tarifs des shipchandlers incitent à oser... Il faut vider le réservoir incorporé après un long rinçage à vitesse réduite dans une cuve dont l'eau est régulièrement renouvelée (température, salinité). La bougie est démontée et l'on met un peu d'huile dans le cylindre. Tous les mois on tire une fois sur la corde du lanceur pour éviter que le piston immobile ne déforme le cylindre. L'embase est vidangée et son huile scrupuleusement inspectée attention à la mayonnaise qui signe une entrée d'eau. On vérifie que l'anode n'est pas restée sur le dernier banc de vase qu'on a labouré au moteur.

Ensuite, l'ame tranquille, on se rend à l'assemblée au salon nautique.

Dominique CRACCO

 


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